Formulation de la définition réelle du deuxième concept-clé de la question philosophique : Opinion : c’est une idée (ou affirmation, ou pensée, ou discours) qui est personnelle, ou encore qui est propre à un groupe. Donc, vouloir estimer les conséquences de ses actions relève plus de la croyance que de la philosophie, donc du fait de ne pouvoir poser une éthique ou une philosophie à partir de ce que l'on ne connaît pas a priori (les conséquences), ce qui irait à l'encontre de toute volonté d'une éthique ou morale liée à une épistémologie. On peut penser qu'une différence majeure entre ces deux approches porte sur la responsabilité de l'agent. Ainsi, selon Protagoras et les sophistes, toutes nos interprétations et tous nos jugements de valeur ne sont qu’un produit de l’être humain et en définitive, ces jugements que nous formulons ont une origine « humaine, trop humaine » pour prétendre à l’universalité ou à la vérité. En particulier, on s’interroge sur la nécessité d’introduire dans l’analyse économique une justice d’autolimitation comme préalable à toute répartition des ressources environnementales entre les générations successives. Or, il n’y a pas un point de vue humain parfaitement neutre, permettant de dire lequel de ces deux jugements de valeur est le bon, bien que l’un est positif (la générosité) et l’autre plutôt négatif (la difficulté à dire non, à mettre ses limites). Métro Université-de-Montréal 2910, Boul. L'éthique de la considération prend sa source dans les morales antiques, mais elle rejette leur essentialisme et s'appuie sur l'humilité et sur la vulnérabilité. Deuxième partie de session 2021 (hybride, 19-22 avril 2021) Commission permanente (vidéoconférence, 19 mars 2021) Première partie de la session 2021 (hybride, 25-28 janvier 2021) En somme, si l’on ne croit pas qu’une vérité est envisageable, du moins en principe, on exclut aussi la notion de fausseté et, qu’on le veuille ou non, on est alors obligé de présupposer que des contradictions sont valables dans les jugements d’interprétation/valeur, ce qui devient absurde. L'AEMF devrait également consulter toutes les autorités concernées, par exemple l'Agence de coopération des régulateurs de l'énergie, afin que les particularités de ces secteurs soient pleinement prises en considération. De plus, les agents de création des connaissances ne se définissent pas toujours comme des chercheurs. Ethique de la considération (ORDRE PHILOS) (French Edition) eBook: Pelluchon, Corine: Amazon.co.uk: Kindle Store Select Your Cookie Preferences We use cookies and similar tools to enhance your shopping experience, to provide our services, understand how customers use our services so we can make improvements, and display ads. Centre de recherche en éthique. Édouard-Montpetit 3ème étage, bureau 313 Montréal (Québec) H3T 1J7 Canada. ». Section : être en mesure de concevoir une objection pertinente que l’on pourrait adresser à votre prise de position et être en mesure d’y répondre par un autre argument, Articulation d’un argument que l’on pourrait vous objecter, (c’est-à-dire, un argument en faveur de la position adverse dont vous êtes conscient – la question philosophique ayant forcément un caractère controversé). Kant est par exemple l'auteur de la célèbre affirmation selon laquelle nous avons le devoir moral de toujours dire la vérité, même à un assassin qui demande où se terre sa future victime. Il affirme qu'un conséquentialiste ne peut pas critiquer les infractions aux droits de l'Homme dans une guerre, si de ces abus résulte en définitive un meilleur état des choses[5]. D’ailleurs, est-ce possible de le faire ? Cependant, on peut tout aussi bien envisager une théorie conséquentialiste se préoccupant uniquement de réduire les mauvaises conséquences, par exemple un utilitarisme négatif, qui cherche à minimiser les souffrances plutôt qu'à augmenter le bonheur. www.infodimanche.com est le plus important site immobilier pour consulter toutes les propriétés dans la grande région du KRTB. Apprendre la définition de 'considération d'ordre social'. Depuis lors, le terme a largement investi la théorie morale anglophone. Autre exemple, quelqu’un qui dirait « je n’ai pas envie de ça » peut avoir pour origine au contraire, un fort désir inconscient de ce que l’envie rejette. Certains philosophes cependant, affirment que nous ne devrions pas nous limiter, dans nos questionnements moraux, à considérer les intérêts des seuls êtres humains. La critique historiciste : il suffit de relire l'histoire des hommes pour entendre que la définition du bien et du mal reste toujours relative à nos désirs et caprices, voire à l'époque ou la situation. Le conséquentialisme assimile conséquence visée et conséquence prévue, ce qui pousse Cyrille Michon à dire qu'il constitue une corruption de la pensée morale[3]. Aujourd’hui, il est clair que l’esclavage nous semble moralement inacceptable, car il nous semble que ça ne respecte pas la liberté des individus ni la dignité humaine (même si en même temps, on accepte que dans notre société des individus vivent dans des conditions extrêmement précaires…). Pourtant, si chacun a « sa » propre vérité, c’est qu’il n’y a plus de vérité : tout ne serait en fait qu’une affaire d’opinions et de convictions personnelles. Le conséquentialisme peut prendre de nombreuses formes. La considération de la charge virale, le sérotriage (choisir son partenaire selon son statut sérologique vis-à-vis du VIH) ou encore le traitement comme prévention sont moins connus des répondants à l’étude que les méthodes présentées lors de la première manchette. Meurtres, sacrifice, viol, génocide seront toujours considérés par leurs auteurs comme « bons pour eux », dieu servant souvent de justification à toutes ces horreurs. L'égoïsme autorise donc les actions bonnes pour l'agent, même si elles nuisent au bien-être général. Les conséquentialismes qui adoptent un tel modèle tiennent pour juste l'action capable d'engendrer les meilleures conséquences du point de vue de cet observateur parfait. Orientations sur les aspects éthiques à prendre en considération pour planifier et examiner des recherches sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents [Guidance on ethical Alors que Bernard de Clairvaux fait reposer la considération sur une expérience de l’incommensurable supposant la foi, Corine Pelluchon la définit par la transdescendance. Revue en ligne PhiloTR : ISSN 1927-4211 (Bibliothèque et Archives Canada) | Articles, Essais & Analyses, Référentiel & Brèves | Matériel didactique | Bibliothèque numérique d'oeuvres philosophiques | Depuis 2004 – 2020 | Conçu par le Département de Philosophie du Cégep de Trois-Rivières. Il défendait ce point de vue en affirmant que ces animaux sont capables de ressentir du plaisir ou de la peine, et que les conséquences qu'une certaine ligne d'action peut avoir sur eux entrent donc directement en ligne de compte dans une réflexion morale[6]. Notons tout de même ici que les conséquences psychologiques sont aussi des conséquences, qu'il s'agit de ne pas oublier si l'on adopte un point de vue conséquentialiste. Ça nous force à plus de modestie, à plus d’humilité en nous rappelant que ce qui nous convainc et que nous tenons pour vrai ne correspond pas nécessairement à ce qui en est réellement ou à ce qui devrait être. Par ailleurs certaines règles proposées par des déontologistes s'intègrent très bien dans une perspective conséquentialiste. Ce qui est d'abord en jeu ici, c'est la responsabilité de l'agent. Par exemple, qui voudrait être en couple avec une personne qui n’a pas la même conception de la fidélité qu’elle ? Formulation de la définition réelle du premier concept-clé de la question philosophique : Vérité : c’est une idée (ou affirmation, ou pensée, ou discours) qui est conforme à son objet, qui est conforme à ce sur quoi elle porte (ou encore qui a une valeur universelle). Outre son enseignement, il a aussi été en charge de la coordination du Département de Philosophie pendant 8 ans, de juin 2009 à juin 2017. L’éthique lui demande davantage : assumer personnellement ce refus, être capable de le justifier sur le plan des valeurs, reconnaître l’impact négatif de … Ainsi, si on adopte cette position où l’on dit qu’il n’y a pas de vérité pour trancher et que des opinions divergentes sur un même sujet peuvent être aussi valables l’une que l’autre, ça implique qu’ultimement les diverses positions ne renvoient à rien d’autre qu’à des jeux de pouvoir pour s’imposer, qu’à des rapports de force pour faire passer notre avis (et ce, des relations individuelles – amis, couple, famille, etc. Il peut sembler que la plupart des conséquentialismes cherchent avant tout à promouvoir de bonnes conséquences. Il collabore à PhiloTR depuis 2005. Le conséquentialisme, comme son nom l'indique, affirme que dans un débat moral, on doit attribuer plus de poids aux résultats d'une action qu'à toute autre considération. Tandis que le conséquentialisme postule, par définition, que ce sont les conséquences d'un acte (lequel peut, entre autres, être l'instauration d'une règle) qui doivent être l'objet d'étude premier des théories morales, les morales de la vertu postulent quant à elles que c'est le caractère de l'agent plutôt que les conséquences de l'acte qu'il faut considérer. Plus formellement, le conséquentialisme est le point de vue moral qui prend les conséquences pour seul critère normatif. Son but: vous accompagner lors de cette transition. Or qu'est-ce l'éthique, sinon le fait d'étendre le droit que l'on se donne d'agir à tout autre. Définition. En raison de ce lien historique à l’utilitarisme, ces deux termes sont parfois utilisés (à tort) comme synonymes, ce qui peut se comprendre car l'utilitarisme possède la caractéristique formelle de toute théorie conséquentialiste : il met l'accent sur les conséquences des actions. Du point de vue de l'utilitarisme classique, une action est bonne s'il en résulte un accroissement global de bonheur, et la meilleure action est celle qui donne lieu au maximum de plaisir et au minimum de peine. On peut envisager, par exemple, de dire qu'une action est bonne pour quelqu'un en tant qu'individu, mais qu'elle est mauvaise pour lui en tant que citoyen de son pays. On se souvient d’ailleurs que c’est, en quelque sorte, la raison pour laquelle même si Socrate ne prétendait pas détenir la vérité (il disait que la seule chose qu’il savait, c’était de savoir qu’il n’avait pas de certitude), il croyait tout de même que la vérité existait et que par conséquent elle se devait d’être universelle (c’est-à-dire, qu’elle ne pouvait pas changer d’une personne à l’autre, ou d’une époque à l’autre, sinon on retournerait aux contradictions et ce ne serait plus une vérité).
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