Biographie

UN RÊVE

Depuis l’enfance, Guillaume Ellia nourrit le rêve de pouvoir un jour jouer de la harpe, il se frotte au piano, mais le contact avec les cordes n’est pas encore assez direct, pas encore assez charnel. C’est alors qu’il rencontre en 1996 celui qui lui donnera les premières clefs de la maîtrise de cet instrument, Pascal Marie, harpiste autodidacte. Il découvre alors tout en même temps la harpe celtique, mais également le répertoire celtique et se plonge pleinement dans l’exploration de cet instrument au fil des rencontres et avec une grande liberté.

Très rapidement, il commence à se produire, d’abord en Bretagne et en Normandie, puis là où ses pas le conduisent, sous son deuxième prénom, Salomon, car s’il explore longtemps le répertoire celtique, il se tourne progressivement vers celui des musiques juives qui fait résonner l’écho de ses origines.

DES CORDES MULTIPLES

Parallèlement à la musique, il s’engage dans des études de philosophie et de lettres classiques et, passionné par les langues, approfondit ses connaissances de l’hébreu ancien et moderne. C’est tout ce parcours qui nourrit et enrichit profondément son univers musical proposant un répertoire aux multiples facettes, il interprète des chansons en hébreu, judéo-espagnol et en yiddish. Ses séjours d’étude en Israël et en Autriche participent à façonner cet univers artistique et à élargir les horizons de Salomon.

Également comédien et danseur, ses créations tendent à repousser les frontières entre les arts et à établir des points de rencontre entre ces derniers. Son cheminement le conduit à transmettre à son tour la passion de la harpe celtique au sein de cours particuliers, de stages ou encore auprès des scolaires.

Depuis 2007, il fait le choix de se consacrer entièrement à ses activités artistiques, le chant et la musique principalement.

En 2010, il sort son premier album Au fil des cordes… qui reflète son parcours artistique et ses envies.

Depuis 2011 il assure la direction artistique du festival Harpes d’exil qui se déroule à Caen en janvier, organisé par l’association Nevel (« harpe » en hébreu) qui oeuvre pour le développement et la promotion de la harpe celtique dans une démarche transversale en lien avec le spectacle vivant et l’art sous toutes ses formes.